Vous avez toujours été fasciné par le timbre unique de la guitare sur « Sultans of Swing » ? Ce son légendaire, c’est l’empreinte sonore de Mark Knopfler, un magicien des six cordes. Décryptage de cette alchimie (vous l’avez ?) parfaite. On va d’abord jeter un oeil au matériel pour avoir le son, et ensuite on va rentrer plus dans le détail de la chanson.
Au menu dans cette page
Avoir le son de Mark Knopfler sur Sultans of Swing
On commence avec du matériel version « grand luxe » :
Et on poursuit avec une version plus sympa pour le compte en banque (un seul ampli est nécessaire bien entendu, mais je me sentais obligé d’en proposer un à transistor et un à lampe) :
Le matos plus en détail
À l’origine de tout, une nuit pluvieuse où Mark assiste à un concert désastreux. Inspiré par l’arrogance du chanteur autoproclamé « Sultan du Swing », il compose une mélodie sur une National Steel, sa guitare à résonnateur tout en métal. Un premier essai qu’il trouve plutôt ennuyeux.
Tout change en 1977 avec l’acquisition d’une Fender Stratocaster de 1961. C’est le coup de foudre ! Cette guitare devient sa fidèle complice, et c’est sur elle que naît véritablement « Sultans of Swing ». Les accords se mettent en place naturellement, comme par magie.
On sait que pour l’enregistrement de l’album Dire Straits, où apparait le titre Sultans Of Swing, Knopfler utilise un ampli Fender Vibrolux et un Fender Twin Reverb. Ce dernier est d’ailleurs utilisé très souvent en concert. Et si vous voulez plus d’infos sur les réglages d’ampli de Mark Knopfler, c’est par ici.
Côté effets, un compresseur Dan Armstrong Orange Squeezer vient peaufiner le tout. Enfin c’est une supposition, le compresseur a pu être rajouté après l’enregistrement en studio.