Aerosmith

Le matos utilisé sur Dream On

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Quand on parle de classiques intemporels du rock, « Dream On » est une évidence. Ce premier grand tube d’Aerosmith, sorti en 1973 sur leur tout premier album, a traversé les décennies pour devenir une véritable ode à l’ambition et aux rêves. Composée par un jeune Steven Tyler alors qu’il avait seulement 17 ou 18 ans, cette chanson mélange émotions brutes et arrangements magistraux. Pourtant, et c’est presque ironique, Joe Perry – le guitariste principal – n’était pas vraiment fan de la chanson à l’époque. Pas assez « rock n’ roll » à son goût.

Le matos utilisé

On parle de matos vintage difficile à retrouver aujourd’hui, voici ce qui s’en rapproche le plus :

Et pour une version qui vide un peu moins les poches, voilà les guitares et amplis qui feront très très bien l’affaire :

Dream On plus en détail

L’histoire de « Dream On » commence bien avant sa sortie officielle. Steven Tyler, inspiré par le piano de son père, compose cette mélodie poignante dans sa jeunesse. Imaginez la scène : un ado au piano, le Steinway de son père, mélangeant inspirations classiques et ambitions rock, sans se douter que quelques années plus tard, ces notes deviendraient l’hymne d’une génération.

À l’époque, Aerosmith était un jeune groupe en quête de reconnaissance. « Dream On » était un pari, une chanson qui sortait du lot par son intensité et son émotion. Et si Joe Perry était initialement sceptique, le public, lui, n’a pas mis longtemps à succomber.

Guitares et amplis

Passons maintenant aux choses sérieuses : le matos. Parce que oui, derrière chaque grand son, il y a des guitares et des amplis qui font le job. Sur « Dream On », le duo de choc Joe Perry et Brad Whitford a utilisé deux configurations qui font encore rêver.

Joe Perry jouait sur sa Gibson Les Paul ’59. Une légende en elle-même, cette guitare a une petite histoire sympa : Perry l’a vendue à un moment, elle a ensuite atterri dans les mains de Slash, qui, grand prince, la lui a rendue à l’occasion de ses 50 ans. C’est ça, le cercle vertueux du rock. Niveau ampli, il était branché sur un Marshall SLP, une autre icône du son rock des 70s.

De son côté, Brad Whitford assurait avec sa Gibson Les Paul Goldtop de 1968, équipée de micros P90. Ces petits bijoux offrent un son mordant et crémeux, parfait pour contrebalancer le grain de la Les Paul ’59 de Joe. Lui aussi jouait sur un Marshall Super Lead Plexi, ce qui donnait une cohérence sonore incroyable à leurs parties de guitare.

Le secret du son de « Dream On » ? Des réglages particulièrement travaillés : des aigus et des basses creusées, avec un gros focus sur les médiums.

Alors, la prochaine fois que vous écoutez « Dream On », pensez à ce duo de Gibson, ces Marshall rugissants et cette petite mélodie au piano qui a tout déclenché. Qui sait, peut-être qu’un jour, votre propre rêve deviendra une réalité !

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