Si tu t’intéresses à la guitare tu connais forcément PRS. C’est une marque incontournable, au point d’être jouée par des grands comme Carlos Santana, Mark Tremonti ou John Mayer. Mais avant de devenir une référence, PRS, c’était un luthier indépendant qui bricolait dans son coin en rêvant de faire la guitare parfaite.
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Les débuts en solo de Paul Reed Smith
Avant de fonder sa marque, Paul Reed Smith était un luthier indépendant qui construisait ses propres guitares et réparait celles des autres. Il a eu l’occasion de bosser pour de gros noms, dont Joe Perry d’Aerosmith, qui lui a notamment confié une guitare pour une réparation.
Sa toute première guitare ? Une sorte de Les Paul Junior, avec un seul micro P90. À l’époque il souhaitait commencer et quoi de mieux que de s’inspirer d’une Les Paul Junior qui brille par sa simplicité ? Plus tard, il lui a ajouté un deuxième P90, mais l’inspiration reste 100 % Gibson. Son deuxième modèle ? Une Les Paul Junior double cutaway. Encore une fois, l’influence Gibson est évidente, et c’est là qu’on comprend que Paul Reed Smith n’a jamais cherché à réinventer la roue, mais à peaufiner les meilleures idées existantes.
Paul Reed Smith lui-même nous parle de ces deux guitares dans cette vidéo :
La PRS Custom : entre Les Paul et Strat
Après avoir perfectionné ses prototypes, PRS lance enfin son premier modèle de production : la PRS Custom. L’idée est simple mais ambitieuse : créer un compromis entre une Gibson Les Paul et une Fender Stratocaster.
- Une table en érable sculptée, comme une Les Paul
- Un diapason de 25 pouces, entre les 24,75″ de Gibson et les 25,5″ de Fender
- Un manche collé, mais un design plus moderne et ergonomique
- Un vibrato flottant maison, plus souple qu’un Floyd Rose, mais plus stable qu’un vintage Strat
La sauce prend immédiatement. Les guitaristes adorent cette approche hybride qui permet de tout jouer, avec un confort inédit.
Mais PRS sait qu’il doit aussi séduire ceux qui veulent une guitare plus directe et abordable. Il sort donc une version plus accessible : la PRS CE (Classic Electric), avec un manche vissé au lieu de collé, une sonorité plus claquante et un prix plus doux.
L’ascension : des SE, des amplis, et encore plus de modèles
Les années passent et PRS devient un grand nom dans le monde de la guitare. Mais il reste un problème : les modèles PRS sont chers. Pour toucher un public plus large, la marque lance les séries SE (Student Edition), fabriquées en Asie mais avec un cahier des charges exigeant. Résultat ? D’excellentes guitares pour un prix bien plus abordable, qui permettent aux amateurs de découvrir la patte PRS sans se ruiner.
PRS ne s’arrête pas là. Il élargit son catalogue avec :
- Des modèles signature (Santana, Tremonti, DGT, John Mayer avec la Silver Sky…)
- Des amplis (oui, PRS fait aussi du son !)
- Des basses et des guitares plus typées (comme la PRS 594 qui se rapproche encore plus d’une Les Paul vintage)
Les PRS qui valent le coup d’oeil

PRS
SE Custom 24
699 €

PRS
SE Silver Sky
888 €

PRS
S2 McCarthy 594
2499 €
Aujourd’hui, PRS est une marque incontournable qui a réussi à s’imposer entre Gibson et Fender avec son propre son, son confort unique et une qualité de fabrication toujours au top.
Si tu cherches une guitare qui allie l’épaisseur d’une Les Paul et la polyvalence d’une Strat, il y a de fortes chances que tu finisses par craquer pour une PRS. 🎸🔥