Metallica

Le matos utilisé sur Master of Puppets

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Quand Metallica enregistre Master of Puppets en 1985, c’est pas pour faire dans la dentelle. Le son, massif et tranchant comme une lame rouillée, devient une référence absolue pour des générations de metalheads. Derrière cette claque il y a deux guitaristes en feu – James Hetfield et Kirk Hammett – et un setup qui sent la saturation bien grasse. Allez, on décortique tout ça.

Les guitares et amplis de Master Of Puppets

C’est un peu compliqué de proposer la version d’origine puisque certains éléments ne sont plus produits aujourd’hui (comme la Flying V ou le Mesa Boogie Mark II ; on a des équivalents mais pas exactement les mêmes), jeton squand même un oeil à ce que ça donnerait :

Et pour une version plus accessible voilà à quoi ça ressemblerait :

Je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter le Marshall DSL1 dans la sélection, mais je l’aime vraiment ce petit ampli !

Deux amplis pour un son monumental

Pour atteindre ce son lourd, précis et plein de mordant, les deux guitaristes ont eu recours à une config plutôt atypique :
👉 La guitare était branchée dans un Mesa Boogie Mark II
👉 … qui lui-même était relié à un Marshall JCM800, l’ampli british par excellence et un des amplis les plus gras de l’époque

Le but de cette chaîne ? Mélanger le grain serré du Mesa avec la patate plus « organique » du Marshall. Résultat : une saturation dense, bien définie, avec des aigus qui mordent et des basses qui cognent dans le sternum. Ajoutez à ça une bonne louche de gain, de basses et d’aigus, et vous avez LE son Metallica.

Des guitares en forme de V chez de Jackson et Gibson

Côté guitares, Kirk Hammett et James Hetfield avaient chacun leurs armes de prédilection :

  • Kirk Hammett a utilisé deux guitares pour cet enregistrement :
    • Une Gibson Flying V équipée de ses micros d’origine (pas encore de EMG actifs à cette époque)
    • Une Jackson Randy Rhoads avec un chevalet Tune-O-Matic et surtout des micros EMG 81, pour la puissance et un avant-goût du son moderne de Metallica.
  • James Hetfield, quant à lui, a enregistré tout l’album Master of Puppets avec une Jackson King V blanche (et non, il n’a pas utilisé d’Explorer !) Jackson voulait qu’Hetfield communique sur la marque, ce qu’il a refusé en masquant le logo avec un autocollant « Kill Bon Jovi ».

Une chanson taillée pour le live… et pour hurler “MASTER!”

Au-delà du matos, Master of Puppets est une bête de scène. Le morceau a été pensé pour embarquer le public dans une transe collective. Le riff est une enclume, les changements de tempo sont des montagnes russes, et le fameux passage avec les hurlements “MASTER!” est devenu une tradition sacrée en concert.

Mais derrière cette puissance, le thème est sombre :
👉 La chanson parle de la dépendance à la drogue, et de l’emprise qu’elle exerce sur ceux qui y succombent. Le “maître des marionnettes”, c’est la substance, qui tire les ficelles et contrôle les mouvements. Un message dur, porté par une musique encore plus dure.

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