Top Gun - Guitare

Le matos utilisé sur Top Gun

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La musique fonctionne plutôt bien avec le cinéma, et certaines musiques de films deviennent même aussi cultes que le film. C’est le cas pour Top Gun où l’hymne de Harold Faltermeyer, avec Steve Stevens à la guitare, fait partie des plus reconnaissables au monde. Mais sur quel matériel a-t-elle été enregistrée ? On passe tout ça en revue !

Guitare, ampli et effet

Vous en avez l’habitude, on va jeter un oeil au matos utilisé dans un premier temps et sur une version plus accessible dans un deuxième temps !

Pour la version plus accessible, on va rajouter un delay, bien qu’il ait été ajouté en post-prod, on va en avoir besoin pour se rapprocher du son !

A propos de l’hymne de Top Gun

Quand Steve Stevens enregistre le solo culte de Top Gun Anthem, il ne s’imagine pas une seconde qu’il est en train de poser une des mélodies les plus reconnaissables des années 80. À ce moment-là, on est en 1985, et le guitariste est en plein enregistrement de l’album Whiplash Smile de Billy Idol. Rien ne le prédestinait à se retrouver sur la bande-son d’un film de pilotes de chasse avec un jeune Tom Cruise au casting.

C’est Harold Faltermeyer, compositeur de la musique du film (et déjà derrière Axel F pour Le Flic de Beverly Hills), qui l’appelle pour lui proposer une collaboration rapide : une session en studio pour poser une guitare sur un thème déjà bien avancé. Le genre de coup de fil qui tombe à pic. Résultat : quelques heures d’enregistrement suffisent à Stevens pour poser à la fois la mélodie et le solo final. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que tout ce qu’il a joué ce jour-là sera conservé tel quel. Pas un petit extrait, pas un remix, pas une version édulcorée : la prise brute, guitare en avant, qui accompagnera les avions et les ralentis au coucher du soleil.

Le matos plus en détail

Côté matos on sent qu’on est dans les années 80. La guitare utilisée pour l’enregistrement est une Charvel San Dimas — une superstrat avec Floyd Rose, micros doubles et un manche super fin. Dans le clip vidéo, on le voit jouer avec sa Hamer signature Steve Stevens, mais ce n’est pas celle qu’il a utilisée sur la bande-son originale. On est là sur une petite mise en scène pour le visuel.

Pour l’ampli on reste là aussi dans le classique années 80, un vieux Marshall Plexi de 1968, l’un de ces modèles vintage qui ne pardonnent rien mais qui balancent une dynamique et une chaleur incomparables quand ils sont bien drivés. Le plexi étant vintage et Stevens ayant besoin d’un peu plus de drive, il a glissé une Boss GE-7 en amont. Oui, un equalizer — un peu inattendu comme choix mais pas si idiot que ça, l’idée étant de ne pas colorer le son est simplement de pousser le volume d’entrée.

Et pour les ambiances planantes qu’on entend sur le morceau, notamment dans l’intro et sur la montée du solo ? Ce ne sont ni le delay ni la reverb de l’ampli ou d’un pedalboard, mais des effets ajoutés en post-prod. Une touche studio qui donne ce relief aérien, sans alourdir le jeu à la source.

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