Le son Slipknot est simple à définir : massif, compressé, brutal, pensé pour encaisser des riffs ultra-rapides et des rythmiques précises. Le groupe a imposé son identité immédiatement reconnaissable, à mi-chemin entre le metal extrême et un groove écrasant.
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La logique pour trouver le son Slipknot reste très pragmatique une fois qu’on a réussi à le définir, c’est ce qu’on va faire dans cet article.
Le son de Slipknot
Le son de Slipknot repose avant tout sur une saturation massive et une base de basses très présentes, conçues pour donner ce sentiment de lourdeur permanente. Jim Root utilise principalement des Orange Rockerverb (c’est d’ailleurs le type d’ampli qu’on va prendre en exemple pour les réglages), tandis que Mick Thomson s’appuie sur son Rivera KR7 signature, mais dans les faits n’importe quel ampli high gain sérieux peut servir de point de départ crédible pour ce type de son.
Les réglages privilégient un gain élevé sans tomber dans une saturation brouillonne. Les basses sont poussées presque au max, les médiums suffisamment présents pour garder de l’impact, et les aigus restent définis mais jamais agressifs. L’objectif n’est pas de trancher comme un rasoir, mais d’obtenir un son dense et contrôlé. Autre point clé : zéro reverb. Le son est sec, frontal, presque clinique, pour conserver une précision maximale sur les riffs et les palm mutes.
Côté effets Slipknot va à l’essentiel. Pas de pédales visibles sur scène, mais l’utilisation de noise gates et probablement de compresseurs permet de canaliser le gain et d’obtenir un rendu ultra-propre malgré la saturation extrême. Les guitares participent largement à cette signature : Jim Root joue sur des Telecaster équipées de micros EMG, tandis que Mick Thomson utilise une Jackson Soloist avec micros Seymour Duncan, un combo clairement taillé pour le metal moderne, la précision et la puissance brute.
Exemples de réglages
Comme vu ci avant on se base sur un ampli Orange mais l’idée reste la même quelque soit l’ampli : beaucoup de gain, beaucoup de basses, un peu plus d’aigues que de mediums. (Et oui, promis, je retravaillerai le design de cet ampli Orange)
