Billie Joe Armstrong

Le matos utilisé sur Wake Me Up When September Ends de Green Day

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Sortie en 2004 sur l’album American Idiot, Wake Me Up When September Ends est sans doute l’un des morceaux les plus personnels de Billie Joe Armstrong. Derrière sa douceur mélancolique et son crescendo émotionnel se cache une chanson écrite en hommage à son père, décédé en 1982. C’est ce traumatisme, enfoui pendant des années, qui refait surface ici.

Le titre devait d’ailleurs apparaître sur Shenanigans (2002), mais Billie Joe n’était pas prêt à le chanter. Deux ans plus tard, la blessure s’est transformée en émotion pure – et en l’un des moments les plus sincères de tout l’album.

Guitares et amplis utilisés

Billie Joe Armstrong n’a pas cherché à faire de folies, il est resté sur son matériel habituel :

Ce son des instruments premiums qui coûtent cher, pour une version plus accessible voici plusieurs alternatives :

Et côté réglages d’amplis on prend la recette d’un power trio : peu de basses, beaucoup de mediums et treble et pas mal de disto :

Gain : 6 | Treble : 8 | Mids : 7 | Bass : 4 | Reverb : 2

Le matos plus en détail

Pas de pédales, pas de traitement sophistiqué : tout repose sur la dynamique de jeu et le grain naturel du P90. La Les Paul Junior de 1955 donne ce côté brut et expressif typique du punk, mais avec un contrôle du volume qui permet à Billie Joe de passer d’un arpège délicat à une rythmique saturée sans rien changer à la configuration. Ce micro unique placé en position chevalet capture la moindre nuance.

Le Marshall 1959 SLP, lui, apporte cette chaleur qu’on reconnaît instantanément chez Green Day. Poussé juste ce qu’il faut, il offre une saturation douce, organique, qui se marie parfaitement avec les arrangements orchestraux du morceau.

Et pour les passages acoustiques, la Gibson J-200 – guitare jumbo par excellence – donne toute l’ampleur nécessaire à l’intro et aux couplets. C’est elle qui installe l’émotion, avant que la Junior ne vienne tout emporter sur le refrain.

Autour de Wake Me Up When September Ends

Derrière les accords simples et les arrangements mélodiques se cache un cri du cœur. Billie Joe a écrit cette chanson en pensant à son père, décédé d’un cancer en 1982. Le titre vient de la phrase qu’il aurait prononcée à sa mère le jour de l’enterrement, « réveille-moi quans septembre sera terminé »

Les paroles reflètent le temps qui passe – « Seven years has gone so fast » évoque la naissance du groupe, sept ans après la disparition de son père, tandis que « Twenty years has gone so fast » fait référence à la période écoulée jusqu’à l’écriture de la chanson.

Avec Wake Me Up When September Ends, Green Day prouve qu’un groupe punk peut aussi faire vibrer les cœurs autrement qu’à coups de power chords. Un morceau fragile, sincère, et toujours aussi bouleversant plus de vingt ans après sa sortie.

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