Si tu es fan de The Police, tu as probablement déjà essayé de reproduire le son cristallin et planant d’Andy Summers. C’est ce son unique qui donne cette ambiance éthérée aux morceaux comme Message in a Bottle ou Every Breath You Take. Alors, comment fait-il pour avoir ce son si reconnaissable ? Accroche-toi, on va en parler en mode détendu, comme si on discutait autour d’un bon café… ou d’une Telecaster.
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Le son d’Andy Summers
Andy Summers a un faible pour deux modèles de chez Fender : la Telecaster Custom (avec ses micros doubles, oui, monsieur !) et une bonne vieille Stratocaster classique. Mais, soyons honnêtes, ce n’est pas là que réside tout le secret. Certes, ces guitares participent au timbre général, mais sans l’ampli et les pédales, elles ne seraient que des coéquipières sans leur capitaine. Alors, pas la peine de casser ton PEL pour une Tele Custom vintage… tout de suite.
Ici, on entre dans le vif du sujet. Summers, c’est le roi du son clair, et pour ça, il s’appuie sur quelques amplis bien choisis, en commençant, bizarrement, par un Marshall JMP Super Lead.
Sur le papier, un Marshall JMP Super Lead, c’est le genre de bête qu’on imagine dans un concert de hard rock, crachant de la disto à plein tube. Mais pas chez Andy. Lui, il branche sa gratte dans l’entrée low input. Résultat ? Une clarté à faire pâlir ton verre d’eau minérale. Ce réglage limite le gain, garde le son bien net et met en valeur les aigus tranchants. On l’a également déjà vu jouer sur d’autres amplis qui eux n’ont rien à prouver pour leur sn clair : un Roland Jazz Chorus et un Fender Twin Reverb.
Un truc que Summers a compris mieux que personne : dans un groupe, tout le monde doit trouver sa place dans le spectre sonore. Pas besoin de beaucoup de mediums ici, il laisse cette zone à d’autres, son jeu de guitare est plutôt en retrait. Les basses ? C’est le terrain de jeu de Sting. Summers se concentre donc sur les aigus, avec juste ce qu’il faut de bas pour ne pas sonner trop froid. Simple, mais diablement efficace.
Il joue bien sûr avec quelques effets. Pas besoin d’un pédalier de 2 mètres de long pour Summers, mais chaque effet compte. Il utilise :
- MXR Distortion+ : réglée sur un gain très bas, elle sert plus à colorer le son qu’à le distordre vraiment. C’est subtil, mais efficace.
- MXR DynaComp : ce compresseur lisse le tout, donne de la consistance, mais sans écraser la dynamique.
- Flanger : là, c’est souvent le EHX Electric Mistress ou un MXR Phase 90, histoire d’ajouter ce petit côté aérien et psyché.
Exemples de réglages
Si on part sur un ampli de type Marshall voilà les réglages à utiliser :
Et finalement sur tout autre type d’ampli ce réglage se rapprochera énormément du son d’Andy ! Attention tout de même si tu as un ampli à lampes à bien régler le volume de façon à ce qu’il ne sature pas, tu auras peut-être besoin de descendre à 4 ou 3.
Bon jeu !