Gary Moore, connu pour son rock et son hard rock, a opéré un virage radical à la fin des années 80. En quête de renouveau, il s’est plongé dans le blues, un choix judicieux puisque son album « Still Got the Blues » a rencontré un énorme succès commercial. Ce virage a marqué la suite de sa carrière, jusqu’à son décès en 2011. C’est sa sonorité blues que nous allons viser dans cet article.
L’ampli et le son de Gary Moore
Inspiré par les enregistrements blues-rock des années 60 d’Eric Clapton et de Peter Green (Bluesbreakers et Fleetwood Mac), Moore a adopté un son puissant et moderne, tout en restant fidèle au matériel classique du blues britannique : une Gibson Les Paul Standard et un ampli Marshall JTM. Ce son plus moderne lui permettait de garder l’intérêt de ses fans de hard rock, notamment sur la chanson titre de l’album.
Habitué à jouer sur divers amplis Marshall, il a utilisé pour cet album un prototype de la réédition du JTM45, tête d’ampli mythique de Marshall datant du milieu des années 60. Pour obtenir le son saturé et soutenu qu’il souhaitait, il s’est appuyé sur la nouvelle pédale de distorsion « The Guv’nor » de Marshall, inspirée de l’ampli JCM800.
L’ampli JTM45 était réglé sur un son clair, la pédale Guv’nor étant la seule source de distorsion. Un peu plus tard il est passé sur la Boss DS1, on en parle ici. En poussant les mediums de la pédale et de l’ampli, et en jouant principalement sur le micro manche de la Les Paul, Moore a obtenu un son épais et chantant, rappelant le son légendaire d’Eric Clapton à l’époque de Cream.
Les alternatives petit budget
Epiphone
Les Paul Classic
577 €
Marshall
DSL1
279 €
Boss
DS-1 Distortion
77 €
Exemples de réglages
On va partir sur deux exemples de réglages pour Gary Moore, un réglage ‘clean’ qui peut également être utilisé si vous avez une overdrive type Marshall Guv’nor (dans ce cas mettez le drive à environ 6-7) et un réglage ‘drive’, sans pédale supplémentaire.
Bon jeu !