Eric Clapton, surnommé « Slowhand », est l’un des guitaristes les plus emblématiques de l’histoire de la musique, et son approche des réglages d’amplis a évolué tout au long de sa carrière.
Au menu dans cette page
L’évolution de ses amplis
Dans ses débuts avec les Yardbirds, Clapton utilisait un Vox AC30 dans lequel il branchait une Fender Telecaster. C’est surprenant parce qu’on ne le dit pas souvent, mais il ne faut pas l’oublier. L’AC30 collait vraiment avec l’idée des Yardbirds, un son assez aggressif, et vous imaginez bien qu’avec la Telecaster on était très penché vers les aigues.
Au fil du temps, notamment lors de son passage avec John Mayall’s Bluesbreakers, Clapton est devenu célèbre pour son utilisation du légendaire ampli Marshall Bluesbreaker, en jouant avec une Les Paul ou une SG. Cet ampli, basé sur le circuit du Marshall JTM45, a contribué à définir le « son Clapton ». Il offrait une saturation naturelle lorsqu’il était poussé à fond, créant le ton bluesy et crunch caractéristique de ses enregistrements emblématiques comme l’album « Blues Breakers with Eric Clapton » (1966).
Dans les années 1970, Clapton a a continué à jouer aevc des amplis Marshall plus puissants, comme le Marshall 1959 Super Lead, pour obtenir un son plus saturé, en particulier lors de ses performances avec Derek and the Dominos. Cela a marqué une période où il expérimentait davantage avec la distortion, créant des sons plus lourds et plus rock.
Au cours des décennies suivantes, Eric Clapton a continué à explorer diverses configurations d’amplis. Il a parfois opté pour des amplis Fender, tels que le Fender Vibro-King, pour un son plus clair et plus polyvalent, adapté à des styles musicaux variés. Ses choix d’amplis ont également été influencés par des collaborations avec des fabricants comme Dumble, dont les amplis personnalisés ont contribué à façonner son son distinctif, ou Soldano, les amplis légendaires des années 80.
Pas tellement d’effets pour Clapton en revanche. Bien qu’il ait expérimenté avec des pédales au fil des ans, son son signature repose souvent sur la pureté de l’ampli et de la guitare.
On reste donc sur du matos très « simple » sans fioritures, et pour avoir un son approchant sans exploser votre budget, voilà une sélection plus que raisonnable :
La guitare |
L’ampli |
L’autre ampli |
|
---|---|---|---|
Visuel |
|||
Modèle |
50s Strat Classic Vibe |
Blues Junior Tweed |
Origin 20 |
Marque |
Squier |
Fender |
Marshall |
Prix |
379 € |
759 € |
519 € |
Exemples de réglages
Tout d’abord voici un exemple de réglages qu’Eric Clapton utilise depuis maintenant quelques années qu’il évolue en solo, réglages à utiliser sur des amplis de style Fender Tweed :
Comme vu précédemment, Eric Clapton a également beaucoup joué sur des amplis Marshall, voici une bonne base de départ pour se rapprocher du son d’Eric Clapton :
Enfin on trouve des réglages pour des amplis de type Fender Blackface (le surnom donné aux amplis Fender à dominante noire), pour des titres comme Layla :
Ces réglages dépendent évidemment du matériel utilisé et du stye de jeu, ce sont de bonnes bases de départ à adapter pour se rapprocher au maximum du son d’Eric Clapton.
Bon jeu !